La finance islamique : Comment ça marche ?
Le système monétaire mondial va mal : l’appât du gain, la performance et l’usure l’emporte largement sur la morale et le bon sens. Avec un potentiel économique d’une centaine de milliards d’euros, la finance islamique peut être perçue comme une alternative au système financier conventionnel. Quels en sont les fondements et les facettes de la finance islamique.
Les fondamentaux de la finance islamique :
Née dans les années 70, la finance islamique se base sur les principes de la loi coranique : la charia. Elle diffère de la finance conventionnelle dans le fait que la performance n’est pas l’unique ni le principal critère de décision des opérations islamiques.
Quatre principaux critères dirigent la finance islamique :
- Principe de l’absence de l’intérêt et usure (Riba),
- Principe de l’absence d’incertitude et spéculation (Gharar et de Maysir),
- Principe de l’absence de produits illicites selon la loi coranique (Haram),
- Principe solidaire de l’obligation de partages des profits et des pertes.